Message du président

Peter GoodhandSi vous demandez à cinq personnes différentes — et même à cinq chercheurs différents — ce que signifie la recherche translationnelle, vous obtiendrez probablement cinq réponses différentes. Le terme a des significations légèrement différentes et, pour notre institut de recherche translationnelle, cela risque parfois de poser des difficultés quand nous voulons nous assurer que les gens comprennent exactement ce que nous faisons.

Cette année, l’IORC a créé un nouveau slogan qui contribue à rendre les choses plus claires : Collaborer. Transposer les résultats. Transformer des vies. Ce slogan utilise délibérément le terme « transposer » et montre à quel point il est au cœur de notre mission. Nous voulons jouer un rôle plus important pour aider à définir ce terme et pour aider un plus grand nombre de personnes à comprendre pourquoi il est si important.

Alors, qu’est-ce que la recherche translationnelle à l’IORC? C’est traduire les découvertes de la recherche en applications cliniques pour les patients. Bien que ce concept puisse paraître simple, en Ontario comme partout dans le monde, il s’est révélé tout sauf simple. L’IORC a créé de nouveaux réseaux et infrastructures, a attiré les chercheurs les plus talentueux, a soutenu des programmes de recherche novateurs et a collaboré avec des partenaires du monde entier, tout cela dans le but d’accélérer la transposition des résultats obtenus et de traduire plus rapidement les découvertes en solutions thérapeutiques pour les patients. Nous travaillons également de concert avec notre partenaire, la FACIT, pour appuyer la commercialisation des technologies ontariennes et nous assurer ainsi que l’économie de l’Ontario bénéficie de cette recherche grâce à de nouveaux investissements et à la création de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois.

Les articles contenus dans ce rapport montrent de façon précise comment nous transposons les résultats de la recherche. Vous pourrez lire celui portant sur notre nouveau programme d’oncologie adaptative, qui réunit des chercheurs en cancérologie de diverses disciplines pour qu’ils voient comment le cancer s’adapte et évolue avec le temps, et celui qui explique comment les chercheurs de l’IORC sont en train de créer un nouvel ensemble de logiciels ouverts pour permettre au milieu de la recherche de mieux collaborer à des projets de recherche de vaste envergure sur le cancer. Vous pourrez voir de quelle façon l’IORC joue le rôle de chef de file dans le Projet de partenariat canadien Espoir pour demain, une plateforme qui facilite la recherche pour les membres de la communauté mondiale de la recherche grâce à des données fournies par des centaines de milliers de participants canadiens. Vous pourrez également voir de quelle façon notre équipe de découverte de médicaments collabore avec le Consortium de génomique structurale et la FACIT, notre partenaire de commercialisation, pour mettre au point un nouvel ensemble de médicaments fondé sur la technologie ouverte qui pourrait procurer d’importants bienfaits aux patients atteints de cancer.

Ces initiatives ne sont que quelques-uns des points saillants des vastes recherches qui ont été menées dans la dernière année à l’IORC. Si vous désirez prendre connaissance d’autres articles sur les succès qu’ont connus nos chercheurs, je vous recommande de vous rendre sur le site news.oicr.on.ca pour rester au fait de tout ce qui se passe à l’Institut.

Le mois de mai dernier a marqué la fin de mon mandat de deux ans comme président de l’IORC. Je suis reconnaissant au conseil d’administration de l’IORC de m’avoir donné l’occasion de diriger un organisme si remarquable et de travailler chaque jour en étroite collaboration avec de si nombreuses personnes aussi brillantes et formidables. Je remercie tous les membres du personnel de l’Institut pour la passion, le dévouement et l’ingéniosité dont ils font preuve dans leur travail et dans la lutte contre le cancer. La somme de talents qu’on retrouve à l’IORC et le travail exceptionnel qu’on y accomplit sont quelque chose de tout à fait ahurissant. Ce fut un grand honneur de diriger l’Institut et de travailler avec vous tous.

Enfin, je suis heureux de souhaiter la bienvenue à M. Laszlo Radvanyi, docteur en biochimie clinique, à l’IORC à titre de nouveau président et directeur scientifique de l’Institut. Pour l’avoir déjà fait, je suis en mesure d’affirmer que diriger l’IORC est une expérience merveilleuse et souvent renversante. Je suis persuadé que l’Institut continuera de prospérer sous sa direction. Je souhaite à Laszlo la meilleure des chances dans ses nouvelles fonctions et je suis impatient de voir d’autres découvertes ontariennes de calibre mondial se traduire en bienfaits pour les patients dans les prochaines années.

Cordialement

Peter Goodhand,
Président